L’amulette de Samarcande est le premier tome de la trilogie de Bartiméus, une série de fantasy jeunesse signée par l’auteur britannique Jonathan Stroud. Il s’agit d’une œuvre marquante de ma jeunesse et d’un roman pour adolescents de qualité.
Souci de l’univers et de la psychologie des personnages
À ma première lecture, je n’avais qu’onze ans et plusieurs subtilités m’avaient donc échappée. Par exemple, les chapitres qui m’ennuyaient auparavant, car centrés sur la psychologie des personnages, sont à présent mes favoris, supplantant l’action frénétique de certains autres chapitres. Je suis ainsi plus en mesure d’apprécier la place qu’accorde l’auteur au développement de l’univers (un monde à la Harry Potter, mais plus adulte, et avec des démons) et des protagonistes, ce qui n’est pas toujours garanti dans les romans jeunesses de ce type.
Des antihéros intéressants
Nathaniel, dont la personnalité m’était apparue rebutante, puisque ne correspondant pas du tout au cliché du héros, a gagné en pertinence à mes yeux. Son égoïsme, son ambition démesurée, son courage défaillant, autant de traits seyant à un antihéros, font de lui un protagoniste très intéressant à lire.
De plus, son caractère se marie bien avec les sarcasmes et l’ego de Bartiméus, personnage tout aussi fabuleux que dans mon souvenir avec son humour acerbe et son côté parfois théâtral, le tout s’exprimant principalement à travers des notes de bas de page représentant les pensées du djinn.

Bartiméus est l’un de mes personnages préférés de tous les temps.
Une intrigue simple, mais efficace
Sinon, l’intrigue se met en place toute seule, relativement simple, mais néanmoins efficace. On nous lance quelques indices pour la suite, notamment en ce qui concerne la Résistance.
Un livre jeunesse qui se démarque
Si l’histoire n’a rien d’extraordinaire en soi, ce roman jeunesse de fantasy se démarque certainement par son personnage principal, Bartiméus, et par le procédé des notes de bas de page qui l’accompagne. Je recommande définitivement L’amulette de Samarcande de Jonathan Stroud aux adolescents, mais aussi aux adultes.
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