Book Review: Blanche Neige et les lance-missiles, Catherine Dufour

Avis lecture : Blanche Neige et les lance-missiles (Quand les Dieux buvaient, 1), Catherine Dufour

Blanche Neige et les lance-missiles est le premier tome de la série Quand les Dieux buvaient, la saga de fantasy humoristique qui a fait connaître l’écrivaine française Catherine Dufour au grand public.

Un humour à la Terry Pratchett

Un récit complètement halluciné, dont on reconnaîtra immédiatement l’influence de Terry Pratchett. Cependant, moi qui ai lu un peu de Pratchett, je dois dire que je préfère la plume de Dufour à la sienne. La prose de celle-ci, bien qu’au service d’un humour parfois déluré, conserve une touche lyrique qui fait défaut à l’auteur des Annales du Disque-Monde selon moi (mais je n’ai lu que la traduction, pas la version originale). Pour vous donner une idée de l’humour que l’on retrouve dans Blanche-Neige, voici un extrait de la première page :

Book Review: Blanche Neige et les lance-missiles, Catherine Dufour

Par contre, le livre frôle parfois l’humour pipi-caca. Pas au point de nuire au plaisir de lecture, mais assez pour qu’on le remarque.

De plus, il faut noter le souci du détail de Catherine Dufour. En effet, les princesses de cent ans parlent « comme » des personnages de leur époque (sous acide).

Un roman bourré de références

Sinon, on ne peut que se réjouir de l’esprit foisonnant de l’auteure, son roman fourmillant de références subtiles qui n’alourdissent pas pour autant le texte. Ceux qui s’y connaissent en contes de fées apprécieront d’autant plus.

Un opportunisme approprié

On pourrait reprocher au livre d’être opportuniste et de se dérouler trop rapidement, mais ces deux traits qui s’avèrent des défauts pour la plupart des romans conviennent parfaitement au genre de cette histoire.

Un roman humoristique au-dessus de la moyenne

Blanche Neige et les lance-missiles est un roman humoristique qui s’élève au-dessus de la moyenne (et de Pratchett) grâce à la plume de Catherine Dufour. On peut donc dire que son prix Merlin, reçu en 2002, est amplement mérité.

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