Couverture de Le Prince rebelle : un homme avec une tenue d'aristocrate

Extrait : la princesse toujours perdue dans le deuxième tome de la trilogie de fantasy Chrysanthe d’Yves Meynard

Chrysanthe 1. La Princesse perdue d’Yves Meynard

Abandonnée en bas âge par un père violent à la mort de sa mère, Christine a été secourue et élevée par Tonton, un homme bienveillant bien que froid et avare de son amour. C’est pourquoi Christine apprécie tant la gentillesse de Tap Pleine-Lune, son ami lapin qui parle.

Devenue adolescente, Christine comprend qu’il n’est plus raisonnable d’avoir un ami imaginaire et rompt donc avec Tap, même si ce dernier clame qu’il existe réellement. Le choc de la séparation est si brutal que la jeune fille doit consulter un psychiatre qui, au fil de séances aussi longues que pénibles, lui fait revivre sous hypnose les événements difficiles de son enfance, dont les viols à répétition auxquels son père et ses amis la soumettaient.

Pourtant, voilà qu’une rencontre (fortuite?) change à tout jamais le destin de Christine, qui se met soudain à douter : et si tous ses affreux souvenirs étaient fabriqués? Et si, en réalité, elle n’était pas une rescapée mais une… prisonnière? Et si, plus incroyable encore, comme l’affirme le jeune homme qui souhaite l’y emmener, Christine venait d’un monde merveilleux où elle était une véritable princesse?

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Extrait de Chrysanthe 2. Le Prince rebelle d’Yves Meynard

Elle ne s’était pas sentie comme cela depuis qu’elle était une petite fille qui pouvait s’allonger dans la baignoire jusqu’à ce que l’eau lui arrive au menton. Elle ressentit un soudain besoin de pleurer : un lambeau de son passé qui lui revenait tout à coup, une émotion qu’elle avait ressentie si longtemps, une complainte lamentant tout ce qu’elle avait perdu. Cette tristesse était d’une pureté étonnante ; elle avait été si jeune que la blessure était toute récente. Pour la première fois, Christine comprit comment cette tristesse avait suppuré par la suite, comment sa douleur s’était empirée en même temps qu’elle se dissimulait.

p. 51-52

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