Une fée bleue qui lit un livre

Le 12 août 2020, j’ai acheté des livres québécois

Une fêlure au flanc du monde, Éric Gauthier

Le seul roman d’Éric Gauthier que je n’ai pas en version papier dans ma bibliothèque. Ironiquement, il s’agit du premier de l’auteur québécois.

Résumé sur le site d’Alire : L’instrument du magicien, c’est le monde entier. Le monde a sa propre musique, mais on peut en influencer la mélodie, et c’est là que la sensibilité est essentielle. N’importe qui peut recopier un carré magique en espérant que ça marche, mais pour réussir un sort, il faut être sensible aux nuances du monde qui nous entoure, et ce, avant, pendant et après l’exécution d’un rituel.

Ainsi parle Malick, voyant et magicien autoproclamé que des ennuis ont amené à se terrer à Saint-Nicaise, petite ville d’Abitibi où il a passé une partie de son adolescence. Il y trouve une ancienne flamme, un fantôme, une bande de cinéastes amateurs… et les échos d’une menace qu’il croyait avoir écartée à Montréal.

Hubert, père divorcé comme tant d’autres, cherche un sens à sa vie. Il se joint à un groupe qui lui propose la vérité, rien de moins. Il y trouve un maître à penser qui le fascine et l’inquiète – on dit qu’il détient le secret d’un redoutable pouvoir.

Ce groupe, Malick l’a affronté auparavant avec des résultats catastrophiques. Il devra faire mieux cette fois-ci, même si ses certitudes se fissurent, car l’orage approche et la magie n’est pas aussi fiable qu’il aimerait le croire. Pour lui comme pour Hubert, il devient de plus en plus difficile… d’effectuer les bons choix !

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Ténèbre, Paul Kawczak

Paru en janvier 2020, je n’en ai entendu que du bien un peu partout.

Résumé sur le site de La Peuplade : Un matin de septembre 1890, un géomètre belge, mandaté par son Roi pour démanteler l’Afrique, quitte Léopoldville vers le Nord. Avec l’autorité des étoiles et quelques instruments savants, Pierre Claes a pour mission de matérialiser, à même les terres sauvages, le tracé exact de ce que l’Europe nomme alors le « progrès ». À bord du Fleur de Bruges, glissant sur le fleuve Congo, l’accompagnent des travailleurs bantous et Xi Xiao, un maître tatoueur chinois, bourreau spécialisé dans l’art de la découpe humaine. Celui-ci décèle l’avenir en toute chose : Xi Xiao sait quelle œuvre d’abomination est la colonisation, et il sait qu’il aimera le géomètre d’amour. Ténèbre est l’histoire d’une mutilation.

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Les derniers jours de Smokey Nelson, Catherine Mavrikakis

Lentement, mais sûrement, je complète ma collection de livres de Catherine Mavrikakis.

Résumé sur le site d’Héliotrope : Sydney Blanchard était né sous une bonne étoile. Mais dans sa vie, rien ne s’est vraiment passé. Il n’y a eu que ce séjour en prison pour des meurtres qu’il n’a pas commis. Aujourd’hui à bord d’une belle Lincoln blanche, cette grande gueule irascible décide de rentrer à la Nouvelle-Orléans. Pour renouer avec son destin.

Après les meurtres de 1989, Pearl Watanabe s’était juré de ne pas remettre les pieds sur le continent américain. La voici qui passe des vacances près d’Atlanta, chez sa fille. Il f aut bien essayer de conjurer le sort.

À environ une heure de route de là, Ray Ryan ne peut se consoler de l’assassinat de son enfant. Depuis tout ce temps, la voix autoritaire de Dieu ne l’a pourtant jamais abandonné. L’exécution du meurtrier aura bientôt lieu.

Au pénitencier de Charlestown, Smokey Nelson, l’assassin, vit ses derniers jours.

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Précis de survie hors de l’eau, Dominique Nantel

Je me suis intéressé à ce roman grâce à sa nomination au Prix des Horizons imaginaires 2020.

Résumé sur le site de Tête première : Le lendemain d’une nuit d’amour fusionnel, deux amoureux se réveillent dans le corps de l’autre, du cou aux orteils.

En parallèle, une gamine née par jour de déluge vit sous le joug d’un garçon sadique et manipulateur, dans un hameau de Toscane, au milieu des années 1970.

Entre le Québec et l’Italie, les histoires depuis longtemps enfouies font surface et s’amalgament dans une enquête où se mêlent une affaire judiciaire non résolue, une oeuvre d’art mythique sauvée de l’inondation et la fugue d’une enfant qui rêvait d’être une étrangère.

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Les employés, Olga Ravn

J’ai notamment été convaincue par la chronique d’Ariane Gélinas sur le site de la revue Les libraires. Il s’agit d’une traduction, mais l’éditeur est québécois.

Résumé sur le site de La Peuplade : Dans un futur indistinct, à des millions de kilomètres de la Terre, des employés travaillent sur le six millième vaisseau d’une puissante compagnie aux allures totalitaires. Il y a les humains et il y a les ressemblants. Ceux qui ont été enfantés et ceux qui ont été créés. Ceux qui vont mourir et ceux qui ne mourront pas.

Sur une période de dix-huit mois, une commission compile une série de témoignages au sujet des relations et de la production à bord du vaisseau où l’activité consiste souvent à surveiller d’étranges objets bourdonnants, qui améliorent l’humeur, fécondent les rêves et hallucinent les consciences. Aussi glaçante qu’émouvante, cette science-fiction révèle le désarroi d’humains contraints de vivre loin de chez eux et les interrogations des ressemblants quant à leurs capacités émotives.

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